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Parlons comportement
Le collier électrique, à piques, étrangleur… Ou le harnais ? Voici quelques études scientifiques qui vous mettront sur la (bonne) voie… Avec
l’aimable autorisation de Paulina Druri, éducatrice et diplômée de IDTE (International Dog Trainer). Voir son site : » un chien (presque) parfait « . Schilder et van der Borg, 2003, « Training dogs with help of the shock collar: short and long term behavioral effects », l’Université
d’ Utrecht : - L’utilisation des punitions (colliers électriques), donc des stimuli négatifs lors d’éducation du chien, conduit à une inhibition apprise, (même résultats aussi chez
Seligman, 1971).
- Les chocs ne sont pas seulement une nuisance, mais sont vraiment douloureux. Le chien associe la présence du maître avec la douleur et les chocs.
- Le chien peut aussi associer l’ordre donné avec les
chocs.
- En présence du maître, le chien a appris à s’attendre à quelque chose d’aversif (négatif).
- L’utilisation du collier électrique provoque un stress intense chez le chien, même
en dehors des conditions “du travail”, par exemple pendant la balade, même si le collier n’est plus utilisé.
http://eldri.ust.is/media/ljosmyndir/dyralif/Trainingdogswithshockcollar.pdf
Madison, Pauli et all. , 2006,
« Effects of the application of neck pressure by a collar or harness on intraocular pressure in dogs », l’Université de Wisconsin : - L’utilisation des colliers chainette (étrangleur) augmente la pression
intraoculaire au niveau des yeux. Chez les chiens avec glaucome, avec cornée amincie l’augmentation de la pression intraoculaire peut être nocive, et l’utilisation du collier peut même conduire à la cécité.
- La pression intraoculaire a été significativement augmentée par rapport aux valeurs de référence lorsqu’une force a été appliquée sur le cou par une laisse ou un collier, cet effet n’est
pas note pour un harnais.
http://1stsat.cynod.com/CollarsandEyeIssues.pdf Le commentaire de Professeur Alain Regnier, Ecole Vétérinaire
de Toulouse : - « Je n’ai pas l’expérience personnelle, mais je recommande sur la base de ces résultats le port du harnais chez les chiens qui ont des chirurgies oculaires ».
Richard Polsky, 2000, “Can aggression in dogs
be elicited trough the use of electric pet containment systems?”, Animal Behavior Counseling Services Inc : - La douleur est considérée comme un stimulus primaire qui peut provoquer la libération de l’agression
inconditionnée.
- Dans cet étude 80% des chiens ne se sont jamais montre agressifs avant l’attaque (donc sans l’historique dans l’agression). Les attaques ont eu lieu dans un milieu familier et le système électrique
a fonctionne dans le moment d’attaque. Le chien a agresse le propriétaire, ou une personne connu (entourage, famille, voisin) dans 80% des cas.
- La douleur causée par le choc, peut provoquer un chien de réagir de façon
agressive à un cible à proximité (une personne ou un autre chien).
- Les morsures sont répétitives et désinhibées dans toutes les attaques des chiens, ou les colliers électrique a été
utilise. L’attaque est une réponse à la douleur du choc.
- Dans tous les cas pas d’avertissement de comportement: aboiement, grondement, grognement, grognement en montrant les dents, a été donné à
la victime avant l’attaque.
- Aussi les autres études qui ont été faites : Renfrew (1997), Ulrich et al (1964), ont noté la nature intense et vicieux de l’agression a suscité un choc.
http://www.dogexpert.com/Background%20%20Qualifications/Electronic%20fences.pdf Roger Ulrich, 1966, “Pain as a cause of aggression”, l’Université de Michigan : - A
mentionne dans ces études que la douleur provoque l’agression.
http://icb.oxfordjournals.org/content/6/4/643.abstract Overall Karen, 2007, “Considerations for shock and training collars: Concerns
from and for the working community”, l’Université d’Illinois : - Lorsque les méthodes aversives (négatifs) sont utilisés sur les chiens soignes par K. Overall pour ces problèmes comportementaux,
ils deviennent plus anxieux, plus pathologiques, et potentiellement plus agressifs et dangereux, en fonction de leur problème.
- Ces outils (collier électrique, étrangleur) concourent à engendrer la peur, la douleur,
et la méfiance, et, ce faisant, ils causent des dommages à long terme qui rendent les chiens plus réactifs, moins confiants, et moins aptes à atteindre leur plein potentiel dans leur partenariat avec les humains.
- L’effet négatif de ces outils a été prouve dans l’instabilité cervicale (cou) et arthrose dégénérative chez le chien et aussi la paralysie du nerf laryngé récurrent, ce qui
peut affecter la voix, la déglutition.
- Ils peuvent aggraver le syndrome d’instabilité (syndrome de Wobbler) et l’arthrose de la colonne cervicale chez le chien.
http://www.dogdaysnw.com/doc/overall_collars.pdf Nelson, Couto, « Small animal internal médicine » : - Le harnais pour les chiens avec la maladie cervical peut améliorer
l’attitude et de promouvoir l’utilisation précoce des membres affectés.
- Les chiens atteints des maladies des disques cervicaux devraient porter un harnais au lieu du collier lors des balades.
- Le harnais doit
être utilise pour les chiens atteint du syndrome de Wobbler (syndrome d’instabilité cervicale).
Dr Bardet, « Paralysie laryngée » : - Il est conseille d’éviter
des colliers et d’utiliser des harnais a la place pour les animaux atteint la paralysie laryngée.
http://www.clinique-veterinaire-bardet.com/?p=603
Clare Rusbridge, European Specialist in Veterinary
Neurology, Londres, l’article sur le site Cavalier King Charles / santé : - Les neurologues faisant des recherches sur la syringomyélie ou son
- traitement chez les cavaliers recommandent
l’utilisation d’un harnais pour tous les épagneuls nains anglais.
- La pression d’un collier, et / ou d’une laisse d’exposition, ou des secousses sur cou pendant la croissance peuvent au mieux causer une
douleur inutile et probablement pourraient empirer la syringomyélie en irritant le secteur sensible du cou, ou le cerveau dépasse souvent et forme des syrinxes, qui est le premier signe chez les chiens affecte.
- On recommande
que les colliers d’éducation, et bien les colliers a pointes ne soient utilises a aucun moment.
- Beaucoup des vétérinaires voient régulièrement des problèmes des dommages au nivaux de la trachée
pour les chiens tirant sur leur collier. C’est donc recommandé d’utiliser d’un harnais sur des petites races en raison de la trachée et du cou qui sont petits.
http://www.fckc.com/cavalier-king-charles-sante-accueil.html Le commentaire du Dr Cauzinille (Centre Hospitalier Vétérinaire Fregis) sur le site Cavalier King Charles / sante
: - « Je suis très favorable au harnais étant donne la physico – pathologie de la syringomyélie (mouvais circulation du liquide cérébro-spinal entre la boite crânienne et l’espace
sous arachnoïdien cervical). »
Réalisation : Paulina Druri Merci a Dr Nicolas Famin de Clinique Vétérinaire à Herblay pour
la consultation vétérinaire et les corrections. Source : http://www.chienpresqueparfait.fr
La prédation
chez le chien de compagnie Mon chien, mon meilleur ami, mon compagnon de tous les jours, a tué le chat de la voisine. Soudain, il m’est apparu comme
un étranger. Au-delà du choc, de la violence de l’attaque, j’ai été forcée de le voir tel qu’en lui-même : un canidé, un prédateur, aux sens et à la mâchoire aiguisés
pour la chasse. Hiatus : il y a d’un côté le chien que j’aime, que j’imagine, et de l’autre celui qui, sous mes yeux effarés, a brisé la colonne vertébrale
du chat de la voisine. Qui est peut-être même ensuite venu vers moi, tout content, avec son trophée dans la gueule. Comment réconcilier ces deux visions du chien ? Mon chien câlin et tranquille, et la brute sanguinaire
qui a surgi d'un coup, me laissant traumatisée ? Peu préparés à ce genre d’événements, les propriétaires peuvent se sentir comme sidérés, effrayés, culpabilisés.
L’on rencontre les mêmes sentiments lors des conduites agressives : comment ce chien, qui partage ma vie depuis tant d’années, a-t-il pu me mordre ? Pris de doutes sur leurs capacités à être des bons maîtres,
certains se sentent mis en défaut, tandis que d’autres ont soudain peur de leur animal. Et pourtant, en y réfléchissant juste un peu, quoi de plus naturel pour un chien que de partir en chasse ? Tous les chiens de compagnie
ne sont plus capables d’aller jusqu’à estourbir ou ingérer des proies, mais la plupart expriment (parfois quotidiennement) un certain nombre des comportements liés à la prédation. Lorsque Médor prend sa
peluche et la secoue violemment, il ne fait rien d’autre que mimer la mise à mort d’une proie. Idem lorsqu’il poursuit sa balle, ou rapporte son jouet pour qu'on le lui relance.
La balle : un substitut de proie (Crédit photo : Marie PERRIN) Le chien, un prédateur Car le chien est génétiquement programmé pour la prédation. Instinct puissant,
lié à sa nature même de canidé, à la survie, la prédation implique une série de patrons-moteurs, que Joël Dehasse définit comme suit dans « Tout sur la psychologie du chien » :
«Un patron-moteur est un comportement génétiquement prédéterminé, inné, qui n’a pas besoin d’être appris pour s’exprimer, mais qui a besoin d’apprentissage pour se perfectionner,
et qui est auto-renforcé». Ce qui signifie que le chien est un prédateur-né, mais que chaque fois qu’il part en chasse, il se perfectionne, apprend par essai erreur, et, surtout, que toute chasse réussie renforce son
envie d’y retourner. L’on entend souvent dire « une fois qu’il a le goût du sang, on ne peut plus rien faire ». C’est évidemment faux, mais le langage populaire exprime malgré tout une certaine
vérité : le chien qui parvient au bout de sa prédation vit un renforcement maximal, une sorte de fabuleux jackpot. Désormais, il sait que c’est possible, et surtout que c’est vraiment une expérience épatante
! Attention danger ! (Crédit photo Guillaume CHATELLARD - reproduction interdite) Parmi les patrons moteurs de la prédation, l’on peut
citer par exemple la fixation visuelle, la traque, la poursuite, la capture, la mise à mort, l’ingestion. Bien sûr, toutes les races, et tous les individus, ne sont pas capables d’exprimer tous ces patrons moteurs. D’autant que
l’être humain a su tirer bénéfice de ces aptitudes naturelles. Grâce à la sélection génétique, il a fixé certains patrons moteurs chez certaines races : ainsi la fixation visuelle chez
le border collie. Si les chiens ont la capacité de rassembler et de garder des troupeaux, c’est parce qu’ils sont des prédateurs, et que les éleveurs, au fil de leurs sélections, ont su briser la séquence comportementale
complète de la prédation pour n’en conserver que ce qui pouvait leur être utile pour le travail. Et que dire des chiens de chasse sinon qu'effectivement, le terme «chasse» est suffisamment explicite : l'être humain
a créé puis «amélioré» toutes les races de chiens de chasse à des fins utilitaires, en éliminant certains patrons moteurs et en en optimisant d'autres : traque à l'odeur, affût,
rapport sans abîmer la proie, etc. Même la recherche de personnes s'appuie sur l'instinct de chasse du chien (traque à la vue ou à l'odeur selon la discipline). La prédation, une conduite agressive ?
Les spécialistes peinent à s’accorder sur une question : la prédation doit-elle être considérée comme une conduite agressive ? Pour certains éthologues, non. D’autres continuent de
la classer dans les conduites agressives. Certes, l’acte de prédation est une atteinte à l’intégrité physique d’un autre être vivant, mais étant lié à la survie, à l’instinct
même de l’« être chien », l’on peut légitimement se demander s’il s’agit d’agression, ou d’autre chose. En tout cas, le débat semble ouvert. Bien sûr, certaines
prédations sont aberrantes. Ce qui ne veut pas dire qu’elles ne sont pas fréquentes. Comme pour la plupart des comportements canins, l’on ne soulignera jamais assez l’importance de l’imprégnation précoce.
Un chien habitué tout petit aux chats, aux chevaux, à toutes les espèces possibles d’animaux, présentera très certainement moins de tendances prédatrices qu’un chien qui croisera son premier chat à
l’adolescence*. Cela vaut pour la prédation sur petits chiens, et pour la prédation sur enfants. Car oui, certains chiens, les médias ne manquent pas de le relayer en boucle lorsque cela se produit, prédatent les enfants.
Tout particulièrement en bande : facilitation sociale et ganging peuvent faire des ravages. Certains grands chiens prédatent également les (tout) petits chiens. Ceci dit, lorsqu’on voit la diversité des races et des morphologies
de nos chiens domestiques, l’on est parfois étonné de la capacité d’un dogue allemand à reconnaître un congénère en un mini-chihuahua. Face à de grandes disparités de taille, rappelons-le,
la prudence doit toujours être de mise. La fixité du regard, l'attitude générale du corps : cette vache pourrait passer un sale quart d'heure... (Crédit
photo : Marie PERRIN) Mon chien prédate, que faire ? Un chien qui prédate est un chien… normal ! Lorsque sa prédation ne s’exerce pas sur des enfants, elle n’a rien de
pathologique. Privés de la possibilité de laisser s’exprimer ce puissant besoin, certains individus chassent les joggeurs, les cyclistes, les voitures, tout ce qui bouge en somme. Que peut-on faire ? Anticiper, tenter une familiarisation
à certaines espèces, tenir son chien à la laisse s’il est très prédateur et que l’on se promène dans un secteur giboyeux, éventuellement travailler les blocages en éducation - avec les risques
d’échecs liés à la valeur extraordinaire de la proie qui s’enfuit. Et se dire que notre chien, sous ses dehors policés, même toiletté, parfumé et vêtu d’une belle tenue de ville, cache
un animal sauvage, qui rêve d’un festin de lapins et de lièvres, et de courir jusqu’à plus soif derrière une bande de chevreuils en déroute. Marie Perrin
Le chien ne se roule pas sur le dos par soumission...du tout Ce n'est pas la première fois qu'un comportement canin (ou animal, et même
humain...) est mal interprété.Des chercheurs on étudié et filmé le comportement de chiens pendant le jeu, les premières conclusions sont claires : le chien se roule sur le dos pour mieux
se défendre, voir même attaquer ! La soumission c'est nous qui l'avons inventé... Ce n'est pas un hasard si le chien a souvent ce comportement lorsque vous vous penchez au dessus de lui ou que vous le grondez, votre attitude
est agressive et le chien prévient une attaque potentielle. Une différence importante dans la signification précise est par contre à noter suivant la position exacte du chien : - il suit vos mouvements et votre regard
avec la gueule ouverte : prévention d'attaque (la votre), protection du cou (la mâchoire s'interpose mine de rien). - il détourne le regard et la tête, et s'immobilise (freezing) : il veut éviter le conflit, c'est un signal
d'apaisement, il gardera toutefois souvent un angle pour vous surveiller du coin de l’œil. Dans tous les cas : respecter son sentiment d'agression et ne mettez pas plus de pression sur lui (par le regard, par la position).Article sur sciences et avenir
Pourquoi mon chien devient-il incontrôlable lorsqu’il rencontre un autre chien? Vous marchez le vent dans les cheveux, les narines humant l’air frais, le
cerveau en extase devant cette journée qui s’annonce magnifique quand… Votre bras devient tendu à l’extrême, tentant de rester en un seul morceau : Fido a décidé qu’aller voir un autre chien valait
bien une visite chez le chiro! Votre première réaction est sans doute de donner une violente secousse sur la laisse pour tenter de calmer votre chien. Votre copain poilu devrait bien finir par comprendre que vous détruire ainsi
les épaules n’est pas une sage décision. Toutefois, bien que vous ayez puni votre chien à des centaines de reprises, son comportement ne semble pas s’améliorer. Pourquoi mon chien est-il réactif?
Il existe deux raisons qui expliquent la réactivité chez les chiens : l’individu canin est frustré, car il n’a pas accès à un congénère, qu’il voudrait bien comme partenaire de jeu,
ou il a tout simplement peur de ces êtres à quatre pattes. Ce qui suscite les comportements suivants : - Tirer sur la laisse
- Gémir
- Japper
- Sauter
- Faire des « appels
au jeu »
- Grogner
- Avoir le poil de l’échine dressé
- Manifester des signaux d’apaisements
Conseils pour un chien réactif/agressif/anxieux Se rendre plus intéressant que les distractions (autres chiens) en échangeant ses marques d’attention contre des récompenses,
son jouet favori ou des encouragements verbaux. De façon générale, l’utilisation de nourriture donne de meilleurs résultats, car elle est tout simplement plus facile à utiliser et plus motivante dans bien des cas.
Pratiquer l’exercice de « focus » au Clicker. Apprendre à votre chien à vous regarder est un comportement alternatif que nous utiliserons pour permettre à l’animal de faire un choix : regarder son propriétaire et avoir une récompense
OU tirer machinalement sur la laisse et ne rien recevoir. Faites en sorte que le motivateur (récompense) que vous utilisez soit assez puissant pour susciter son intérêt. Ne jamais laisser votre chien entrer en contact avec
un autre chien lorsqu’il tire ou réagit : il répétera alors ces comportements (sauter, tirer, japper) afin d’être récompensé à nouveau (avoir accès à l’autre chien).
Aller pratiquer ces exercices lorsque vous croisez d’autres chiens dans la rue, et même autour de parc à chiens afin de faire des mises en situation. Aucune modification comportementale n’est possible sans pratique
régulière. Ne surtout pas punir votre chien lorsqu’il manifeste des signes d’anxiété, d’agressivité ou de stress. Encouragez-le plutôt à regarder les autres chiens dans
le calme en lui offrant des récompenses goûteuses pour changer sa perception des autres chiens : ils n’évoqueront plus le danger, l’inquiétude ou la souffrance, mais l’apparition de friandises. Ne
pas laisser votre chien entrer dans sa zone de réaction ( travaillez à distance ) . Il vaut mieux vous éloigner de sa source de craintes et travailler sur sa réactivité à une distance plus élevée.
Mon chien est réactif uniquement lorsqu’il est en laisse Lorsque votre ami canin est en liberté, ses contacts avec les autres chiens se déroulent à merveille alors qu’il en est autrement lorsque vous tenez
la laisse? Voici quelques explications possibles. Un être vivant peut utiliser quatre solutions lorsqu’il se sent en danger : - Ignorer le problème
- Fuir
- Attaquer
Toutefois,
lorsqu’il est en laisse, il est impossible pour Fido de prendre fuite. Ainsi limité dans ses mouvements, il est possible que votre animal de compagnie choisisse les dernières options disponibles :grogner, japper et sauter dans
les airs avec tant d’exubérance que son « adversaire » prendra fuite. Et, effectivement, cette solution semble très adaptée puisque l’autre chien s’en va en direction opposée à tout
coup. Le propriétaire de l’autre chien ne fait pourtant que continuer son chemin, petit détail que Poilu comprend autrement! Ne pas donner de coups/secousses sur la laisse Il est important de ne pas brusquer votre animal lorsque vous souhaitez changer son comportement.
Toutes les sensations négatives que vous créerez : - Augmenteront son anxiété
- Augmentent les risques d’agression redirigée
- Lui donnent une perception négative des autres chiens
et de l’environnement auquel il est exposé
Habituellement, lorsque nous punissons un chien, nous attendons qu’il ait atteint son seuil de réactivité. Aussi stressé et anxieux, il est pour lui devenu impossible
de tirer un quelconque apprentissage de cette expérience : la correction physique est donc inutile. La punition peut aussi donner un faux sentiment de sécurité. Lorsqu’elle fonctionne, les comportements sont tout simplement
inhibés et les besoins de votre chien (celui de se sentir en sécurité) ne sont pas respectés. Le chien qui a été corrigé alors qu’il grognait ou jappait pour manifester son inconfort pourrait dorénavant
mordre sans avertissement. En période de réhabilitation, observez davantage votre environnement afin de ne pas brusquer votre animal : - À partir de quelle distance réagit-il?
- Dans quels
lieux réagit-il?
- Son attitude est-elle la même le jour que la nuit?
- Quel type de chiens le rendent-ils réactif?
Lorsque vous désensibilisez votre chien, n’hésitez pas :
- À augmenter la distance avec les autres chiens et à progresser par petits défis
- À utiliser un motivateur plus puissant : Saucisse « hot-dog », fromage…
- À utiliser
des outils d’entraînement adaptés : harnais, licol, etc.
- À pratiquer des exercices ciblés qui vous permettront d’augmenter la valeur de votre relation et la confiance de votre chien ( exercices au clicker,
rappel, marche en laisse détendue, jeux libres )
Voici une vidéo qui vous aidera à comprendre la marche à suivre pour utiliser conjointement la désensibilisation et le contre-conditionnement pour changer le
comportement de votre copain poilu ! Pour un chien calme et bien dans ses poils… Ces conseils peuvent s’appliquer
pour n’importe quel problème de comportement relié à la réactivité, que la cause des craintes ou des frustrations de votre chien soit des chiens, des écureuils ou des étrangers. Toutefois, n’oubliez
pas de respecter le rythme de votre chien, de bien interpréter les signaux qu’il vous donne, de renforcer correctement les comportements que vous jugez adéquats, et, surtout, de progresser par petits défis en n’ayant crainte
de réduire vos exigences, pour les augmenter par la suite!
Chien réactif en laisse: quelques exercices qui devraient vous aider Bonjour à tous, Cette semaine, je poursuit le sujet du chien réactif en laisse. J’ai pu constater que beaucoup d’entre
vous faisaient face à ce problème. C’est pourquoi je partage avec vous l’article du Dr Sophia Yin (comportementaliste animale américaine) qui nous présente des exercices a effectuer pour résoudre ce problème.
Je traduis moi-même l’article j’espère qu’il n’y aura pas trop de fautes 
Mon chien aime sauter sur les gens et les chiens qui passent. Il est sympathique mais souvent les chiens et les gens n’apprécient pas. Une fois il est même devenu “fou” après un jogger. Ça va si nous pouvons
obtenir 10 mètres de séparation mais parfois nous ne pouvons pas. Que devrions-nous faire?  Si vous connaissez un
moyen de garder votre chien concentré sur vous et que vous pouvez effectuer cela en présence de distractions relativement proche, vous êtes à 80% du but. Voici des exemples d’exercices que vous pouvez appliquer
lorsque vous voyez un humain ou un chien approcher sur un chemin et que vous avez besoin de garder votre chien concentré afin d’éviter les sauts… Exercice 1: Répétez les changements de direction
en tournant à 180°. Dans ce cas, vous êtes à pied sur le chemin et dès que vous voyez la distraction, obtenez l’intérêt de votre chien afin qu’il se concentre sur vous. Puis avant
qu’il n’arrive trop près et qu’il ne puisse plus se concentrer sur vous, changez de direction en le faisant s’asseoir dos à la distraction puis tournez les talons et repartez dans la direction opposées (celle d’où
vous venez). Bien sûr, dans cet exercice, vous n’allez pas réellement arrivez à aller dans la direction que vous aviez initialement prévu. Si cette destination est important, passez au prochain exercice.  Exercice 2: Le “L”. Dans ce cas, vous commencez avec votre chien proche de vous et avant d’arriver trop près de la distraction,
tourner de 90 ° avec votre chien et faites-le s’asseoir dos à la distraction. Une fois la distraction passée, continuez dans la direction initiale.  Exercice 3: Le “L”
à l’envers. Dans le cas où vous ne pouvez pas faire un L (si votre chien marche à votre droite et que vous devez tournez à droite pour faire le L), vous pouvez faire un L inversé. Dans ce cas,
quand vous marchez avec votre chien proche de vous et avant qu’il ait une chance de regarder la distraction, faites-le s’asseoir toujours dos à la distraction puis faites un L pour vous placer hors du chemin ou de la trajectoire. Une fois
la distraction passée, vous pouvez revenir sur votre chemin. La raison pour laquelle vous devez faire s’asseoir votre chien est que si vous essayez de tourner de 90° directement vous risquez de marcher sur votre chien.
 Exercice 4: Répétez la commande assis. Dans certains cas, vous n’avez pas la possibilité de vous déplacer facilement
hors du chemin. Comme avec l’exercice 1, avant que votre chien n’ait une chance de se concentrer sur la distraction, arrêtez-vous et faites-le s’asseoir de dos et assez loin de la distraction. Faites-le s’asseoir à plusieurs
reprises avant que la distraction ne passe. Une fois que la distraction est passée, continuez dans la direction initiale.  Exercice 5: Répétez
la commande (assis) au pied. Pour les chiens qui sont plus avancés et qui peuvent déjà faire le assis répété en arrière ou le “L” avec les distractions, vous devriez être
en mesure de passer la distraction avec votre chien à vos pieds. Si vous ne pouvez pas tout à fait le garder à vos pieds facilement à un rythme régulier, vous pouvez travailler sur la répétition de la commande
au pied. Assurez-vous que vous marchez assez vite (135-140 battements par minute) et que lorsque vous le faites s’asseoir, vous vous penchez en arrière et vous ralentissez car cela rend le signal plus clair pour le chien qui comprendra que
vous êtes sur le point de vous arrêter. Cet exercice est plus facile si vous être entre votre chien et l’autre chien. C’est un peu plus difficile si votre chien est entre vous et l’autre chien. Certains chiens vont faire
mieux si vous faites du jogging entre les “assis”. D’autres seront trop excités quand vous ferez cela. Choisissez le rythme qui convient le mieux pour votre chien.  Exercice 6: Répétez
la commande “assis” dos à la distraction de loin puis faites un demi-tour quand la distraction passe Cet exercice est similaire au précédent sauf que vous répétez le “assis”
et quand la distraction passe, vous faites un demi-tour vers l’arrière en vous éloignant du chien. Puis repartez dans la direction initiale.  Exercice 7: Répétez
le “assis” face à la distraction. Parfois, cela fonctionne mieux de se placer devant votre chien et faire répéter rapidement la commande “assis” dans la direction que vous étiez à
l’origine quand la distraction s’approche. Nous utilisons moins souvent cette méthode car il est généralement plus facile pour votre chien de se concentrer sur vous quand vous le faites s’asseoir de façon répétitive
loin de la distraction.  Exercice 8: Accélérez quand vous passez la distraction. Une autre technique est de simplement marcher avec votre chien à vos pieds
et d’accélérer un peu quand vous vous rapprochez de la distraction. L’accélération tend à obtenir la concentration de votre chien sur vous. Cependant, évitez cette technique si l’augmentation de la
vitesse entraîne de l’excitation chez votre chien.  Conclusion: Alors ça y est. 8 Exercices pour vous aider à passer les distractions quand vous êtes sur un trottoir ou un chemin. Dans un premier temps, assurez-vous de trouver ce qui attire l’attention de votre chien et que la commande ‘assis’ soit bien acquise. Une fois que vous avez trouvé son petit point faible et qu’il s’assoit sur commande,
travaillez les différents schémas ci-dessus. Commencez par ceux impliquant la répétition assis. Ce sont les plus efficaces pour les chiens qui ne sont pas très avancés et qui ont plus de difficulté à
se concentrer. Au besoin, ajouter les autres exercices. Rappelez-vous que la vitesse à laquelle vous marchez vers l’avant (135-140 bpm) et arrière (175 bpm) sont importants, et que les changements de direction permettent à votre
chien de se concentrera sur vous. Soyez sûr que vous travaillez toujours à la bonne distance et que vous pouvez garder votre chien proche de vous. Rapprochez-vous de distractions que vous vous améliorez. Sources:
http://drsophiayin.com/blog/entry/reactive-dog-moving-past-distractions
Super ces petits conseils vous ne trouvez pas? Merci au Dr Sophia Yin 
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